Polymorphisme

Polymorphisme

Au cours de l’accomplissement de son cycle biologique, une même espèce de puceron se présente sous différentes formes : aptère, ailée, sexuée, parthénogénétique, œuf...

Tant que la ressource est abondante et de qualité, les pucerons tendent à produire des formes aptères (mieux armées pour exploiter rapidement la plante hôte), alors que lorsque les conditions locales se détériorent, ce sont plutôt des formes ailées qui sont générées. Plus la colonie est fournie, plus la proportion d’ailés est importante.

Généralement chez les formes sexuées, les femelles sont aptères et les mâles ailés. Cependant, un nombre significatif d’espèces (10 % des pucerons européens) présentent une variation génétique du phénotype mâle avec des lignées produisant uniquement des mâles ailés, d’autres exclusivement des mâles aptères et d’autres encore produisant les deux types en mélange.

La ressource s’épuisant et la densité des colonies augmentant, les morphes ailés apparaissent de plus en plus nombreux (reconnaissables ci-dessous par la présence des ébauches alaires caractéristiques du stade nymphal N4).

Longicaudus trirhodus : colonie
Capitophorus hippophaes : colonie
Uroleucon tanaceti : nymphe 3, nymphe 4
Brachycaudus populi : colonie

Longicaudus trirhodus

Capitophorus hippophaes

Uroleucon tanaceti

Brachycaudus populi

Date de modification : 07 février 2023 | Date de création : 23 novembre 2010 | Rédaction : Evelyne Turpeau, Maurice Hullé, Bernard Chaubet